Chères GrenobleVTTeuses, chers GrenobleVTTeurs,
Hier, Benoit (aka Bohort), Thomas, Jacky, son GPS et moi sommes allés à la découverte du Massif des Cerces.
C'était roots. Sommairement? il y avait beaucoup de brouillard, il faisait frisquet @2850m, on s'est paumé en suivant "la trace du gars", j'ai réussi à tremper mon boitier de pédalier dans un lac et une chose de certaine, on s'est vachement bien marré! On avait pas déjà rangé les vélos que sur le parking qu'on entendait déjà du
je reviendraiDépart 7h00 de la gare de Brignoud pour aller ensuite chercher Thomas et Jacky au parking du péage du Touvet. Après les présentations, c'est parti, à nous la Vallée de Maurienne. C'est vachement nuageux... Météo France annonçait soleil+nuage, Météo-Valfréjus annonçait grand-beau-temps-viendez-dépenser-vos-sousous-chez-nous, définitivement internet ne se trompe jamais! J'espère que Benoit à pu faire un petit roupillon pendant l'émission spirituelle dominicale à la radio le long de la Vallée de Maurienne.
Arrivé au parking du Lavoir @1900m c'est juste le plein brouillard.
Super! on va avoir droit à la mer de nuages et puis il y aura la couche d'inversions, il fera beau et chaud! hein benoit! Mouai. heureusement les premiers 600mD+ sont très agréablement roulant, sur de la pistasse localement raide, puis du sentier 100% roulant dans les alpages.

Arrivé au Refuge du Mt Thabor on ira prendre, à côté du poële, un p'tit café et des chocolats chauds - Jacky il était content là. Le gardien du refuge aime prendre des photos de la montagne.
Jacky, photographie les siennes, c'est bien aujourd'hui notre seul chance de voir quelquechose! Il y avait juste assez d'éclaircis pour voir dehors les pétroglyphes dont celui de o
Io et .ion - O, D, I, L, qu'est-ce que ça veut dire?

Après on longe les lacs, je m'y serait bien baigné sauf que d'une part il est tôt, d'autre part, il caille et quand on atteindra le Col des Bataillère, il va cailler sévère. Mais bon je peux pas m'en empêcher, c'est comme de boire l'eau des ruisseaux, je fais toujours ça et puis ça donne de la force! Donc en tentant de grimper sur un gros rocher au bord du lac des Marguerittes, merci Sigmund Freud, je tomberai dans le lac... m'enfin...

elle était drôlement bonne!

On porte vers le Col des Bataillères, en traversant un magnifique pierrier de lauzes et de micaschistes. En fait comme il y avait beaucoup de brouillard, on s'est trompé, on est allé au Col du Cheval Blanc. 100mD+ d'évaporé. Arrivé au bon col @2850m, j'ai la dalle, j'ai 2 pêches dans mon sac, j'y pense depuis 200mD+. C'est deux éneaurme donuts fourré à la crême, joints à la confiture, avec une petite feuille de vigne dessus pour m'oter des yeux l'érotisme de la chose. Il fait trop froid, y a trop de vent, on mangera plus bas - bonne idée, où avais-je la tête.
Première descente de la journée, magnifique T3 localement T4, Benoit est ravi. J'ai traversé des pierriers, j'vous raconte pas, c'est indécent. On s'arrêtera picniquer au bord d'un lac au dessus du refuge du Lac de Bissorte, sous peut-être même quelques rayons de soleil réchauffant, et c'est parti, je peux me jeter goulument sur ces 2 grosses fesses ultra-calorique que j'ai acheté à Modane. Rajoutez y un peu des graines de chacun, un bonne tranche du saucisson de Jacky et voilà : je mange comme un cochon... hahaha


Encore une très belle descente pour atteindre le pied de la montée jusqu'au Col des Sarrazins. Jacky - qui connait toutes les plantes - fera plein de petites photos de ces magnifiques orchidées qui d'habitudes sont noires, aujourd'hui elles étaient rouge écarlate, les Nigritèles. J'en ai jamais vu autant, ni d'aussi belles. de toute manière il y avait plein de fleurs, on a croisé beaucoup de coussins de Silènes des Alpes, ces espèces de mousses qui font des fleurs roses, on en a même croisé des bleues - mouai moi je dis que c'est des myosotis nains qui on les racines au chaud dans ces mousses, et domage qu'il n'y ait pas eu de soleil, les gentianes ne se sont pas ouvertes. J'en accrocherai bien quelques-une à ma casquettes hein. Il faut que je trouve un chapeau de tyrolien - note pour plus tard

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on a bien porté 600mD+ d'une traite, en cherchant le replat que Benoit nous avait promis.
C'est le brouillard, oui c'est ça 
. C'est sympa le portage, on a le temps de discuter, c'est vraiment bien ça. Amateurs de T5 aussi, c'est un très beau sentier à descendre - j'étais quand même bien content d'arriver là haut.


Il caillait, il y avait du vent, 100% d'hygrométrie, du brouillard total ça va sans dire, avec Thomas on va se planquer derrière une pierre - là il faisait bon tandis que Benoit et Jacky s'équipent. Allez hop c'est parti. C'est un euphémisme.

La première partie du sentier sous le Col des Sarrazins est une sentier T4 localement T5. La première partie consiste en une traversée de pierrier - sur un sentier très bien aménagé.
Ahh Jacky a allumé son GPS, vous allez voir. D'ailleurs je crois que c'est bien la première chose que nous a dit Jacky aujourd'hui, qu'il a prit son GPS. Et de prévenir Benoit
Tu vois Benoit, il pouvait rien nous arriver de pire. Jacky et son GPS c'est une drôle d'histoire, c'est comme 2 lobes cérébraux que la nature a prit grand soin de séparer et poutant ils arrivent malgré celà à trouver un terrain d'entente favorable autour d'un p'tit pois.
Oui au bout du premier pierrier, j'arrive forcément en retard puisque n'étant pas un fan des sentiers, j'aime bien mieux faire le zouave dans les cailloux - et ça prend du temps. Et en arrivant en bas j'arrive sur une conversation bien entamée, j'entends Jacky et Thomas discuter près de Benoit, dire des trucs comme
Tu vois là, c'est la trace du gars, et elle va par là, nan pas par là, elle va par là. Ahhh, malgré mon retard, je crois bien comprendre la chose ainsi que la suite des événements : on va se perdre. Vous connaissez peut être pas encore Jacky. Jacky c'est une crême comme on en rencontre rarement. Mais, car il y a un mais, quand Jacky il charge une "trace du gars" sur son GPS, Jacky c'est le
one track mind de la ride, c'est impossible de le raisonner. bien entendu on a fait 100m hors sentier, on s'est donc immanquablement perdu, c'est pas du tout ça qui aura raison de Jacky. depuis le temps je prends ça avec humour d'autant que le brouillard s'est levé, on est au soleil, la montagne est verte, lacustre et magnifique - j'espère même presque qu'on traine là un peu plus, le temps de me baigner! On est pas seulement perdu. Je me suis posé patiemment sur un rocher en rigolant, il y a Thomas au lointain au sommet d'une crête rocheuse qui baragouinne des
pas par là, vaut mieux aller par là , benoit parti en vélo en éclaireur, et Jacky... vachement loin devant en train de suivre, vous l'avez deviné, "la trace du gars".

Nous trois on reviendra sur le GR5 à 100m derrière nous, Jacky lui... on le retrouvera plus bas. En pointant la montagne :
Bah je suis passé par là, puis là, puis... oh c'était pas dur sauf là. Je vous dit pas entre quoi et quoi il est passé. Même ça, ça n'a pas raison de l'étrange communion de Jacky et de son GPS. C'est pas fini :
La trace du gars maintenant elle va là! hahaha :-)

Je vous le fait vite, c'était mort de rire, on s'est poilé tout du long. En fait on a continué et on a filé quasi hors sentier, 2 km après "la trace du gars" sur un sentier quasi éteint, tout plat, 100% roulant, super, au soleil, et on a aussi fini dans les rhododendrons en fleurs, à traverser des champs de myrtillers et quelques cailloux qui ont jamais vu un Rocket Ron - 2km en montagne c'est énorme. Chanceux, on a fini par trouver un super sentier d'épines de pins et quelques racines, raide, plein d'épingles, le top, et qui sentait bon le cèdre et le thym citronné. Qui plonge 300m en dessous du parking quand même...
https://www.youtube.com/watch?v=WiR4kQRY510Ouai ça a du charme la montagne dans les nuages, même se paumer là dedans c'était sympa. fatiguant tout de même - 2000mD+ dont plus de 1200mD+ de portage. je sais pas pour toi Benoit, je me suis allongé en arrivant, je me suis endormis en moins d'une minute.
